Anne Giaufret
Cet article présente quelques réflexions sur la traduction d’une bande dessinée québécoise, L’Ostie d’chat, projet qui a vu le jour au sein d’un atelier pour les étudiants de la filière en médiation linguistique. Il s’agit d’une bande dessinée réalisée per deux jeunes auteures montréalaises qui s’adresse à un public de jeunes adultes. Les contraintes imposées par le medium bande dessinée et par sa réception conduisent à une réflexion plus large sur la traduction de la bande dessinée, notamment sur des problématiques liées à la variation linguistique, au plurilinguisme et aux realia. En particulier, notre réflexion porte sur la traduction des sociolectes (ici, le français parlé des jeunes Montréalais), sur les textes plurilingues et leur traitement lorsque l’une des langues présentes est celle dans laquelle on traduit le texte, et sur les realia porteurs de contenus culturels nord-américains (culturèmes).
DOI: 10.17457/IF8_2017/GIA