Eleonora MARZI - Rédactrice en chef
Silvia Boraso est chercheuse à l’Université Ca’ Foscari de Venise depuis 2025. Ses intérêts de recherche couvrent les littératures francophones, en particulier de la zone atlantique, les études coloniales et décoloniales, l’écocritique, les humanités numériques et l’écriture autobiographique féminine, avec une attention particulière portée aux textes religieux du XVIIe siècle. Elle a obtenu son doctorat en cotutelle entre l’Université Ca’ Foscari et l’Université Paris-Est Créteil, et a reçu le prix SOCARE 2024 pour sa thèse. Elle est actuellement responsable scientifique du site EMAN Paysages haïtiens et du projet WHRAP – Writing Haiti. Racialized representations of Haiti in the Francophone Atlantic Press (1801-1915) (PNRR, appel à projets Young Researcher 2024). Elle collabore également au projet PRIN Bringing out an invisible female literary corpus: religious writing in the French-speaking world at the time of the counter-reformation, ainsi qu’aux centres de recherche interuniversitaires CRIAR et Visages. Elle participe aux comités de rédaction des revues Il Tolomeo-A Postcolonial Studies Journal, Interfrancophonies et CRIANDO. Elle a été chercheuse invitée à l’Université de Haute-Alsace et a enseigné les littératures francophones à l’Université Savoie-Mont Blanc, ainsi que la littérature et la culture françaises à l’Université de Gênes.
Sara Del Rossi est docteure en littératures francophones des Amériques et enseignante-chercheuse à l’Institut d’Études Romanes de l’Université de Varsovie. Membre des groupes de recherche ECO/EGO et MICROFORMA, elle est auteure de l’ouvrage Où va le kont ? Dynamiques transculturelles de l’oraliture haïtienne (L’Harmattan, 2022) et de plusieurs articles sur l’oraliture haïtienne et ses formes contemporaines. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans une perspective intersectionnelle et décoloniale, et portent également sur les littératures autochtones d’expression française, les écritures (post)migrantes, le théâtre, les formes néo-orales, ainsi que la littérature d’enfance et jeunesse.
Rita Gramellini est doctorante en Langues, Littératures et Cultures Modernes (curriculum LINGMOD – Sciences des Langues Modernes) au Département LILEC de l’Université de Bologne. Elle consacre sa recherche à l’étude du lexique spécialisé du patrimoine culturel et à sa traduction à travers des systèmes basés sur intelligence artificielle.
Giorgia LO NIGRO
est titulaire d’un doctorat en Études linguistiques et littéraires, obtenu en co-direction entre les Universités d’Udine et de Trieste et l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, avec une thèse intitulée La déconstruction des identités communautaires, genrées et sexuelles dans les littératures d’expression française du Machrek : les cas du Liban et de la Syrie. Elle est actuellement enseignante contractuelle de langue française et chercheuse postdoctorale à l’Université d’Udine, où elle travaille sur les écrits spirituels féminins du XVIIe siècle. Ses intérêts de recherche portent sur les littératures du Machrek et du Maghreb, ainsi que sur la littérature féminine religieuse de l’époque moderne. Elle est membre des groupes de recherche VISAGES (Variazioni e Ibridismi delle Scritture Autobiografiche nelle letterature di linGua francESe | Variations et hybridismes des écritures autobiographiques dans les littératures d’expression française), LACLib (Littérature, Arts et Cinéma du Liban) et du CILM (Centro internazionale di letterature migranti).
