Myriam Vien | DOI: 10.17457/IF/2024/MV | Texte intégral
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Myriam Vien | DOI: 10.17457/IF/2024/MV | Texte intégral
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Loredana Trovato | DOI: 10.17457/IF/2024/LT | Texte intégral
Cet article veut analyser le rôle de l’alimentation sur la définition de l’identité culturelle des Italiens au Québec, en mettant en lumière les stéréotypes associés au concept d’italianité à travers les médias et le lexique. Nous chercherons à souligner comment certains produits emblématiques de la cuisine italienne et certains lieux, comme les jardins et le Marché Jean-Talon, peuvent être considérés comme des lieux de mémoire et des symboles de la résilience des Italiens, qui ont voulu exprimer leur italianité, tout en essayant de s’intégrer progressivement à la culture québécoise. Nous analyserons quelques mots qui caractérisent le français québécois et qui arrivent de l’italien, ce qui nous permettra de montrer l’impact de cette communauté sur la société canadienne, pour terminer avec un bref aperçu de la rencontre inter- et multiculturelle des traditions gastronomiques, caractérisant les nouvelles générations.
Francesca Todesco | DOI: 10.17457/IF/2024/FT | Texte intégral
L'étude retrace l'œuvre du pied-noir algérien Jean Pélégri à travers la lecture critique de sa réception italienne, exprimée par l'œuvre d'une spécialiste prématurément disparue, Anna Zoppellari. Mais le parcours dans ses travaux, en dialogue avec les recherches internationales, est l'occasion d'une relecture du roman Le Maboul, et de l'élaboration de nouvelles suggestions critiques. En mettant l'accent sur la matérialité du mot – dans une perspective éthique, axiologique, esthétique – l'analyse met en évidence les résonances phonétiques et les analogies, les anacoluthes, les ex abrupto, les syncopes syntaxiques et les tournures de phrase de ce roman « de la crise et du renouveau » : la théâtralisation d'une « pensée parlée » qui traduit la complexité du labyrinthe intérieur de l'esprit et devient le véhicule d'une réflexion intime complexe sur le destin et l'impondérabilité des actions humaines. Construit autour du désir, évoqué ou déclaré, d'un lieu impossible à atteindre – métaphore du rêve non réalisé d'une coexistence « solidaire et fraternelle » entre Français et Algériens, à l'aube de la guerre qui allait conduire à l'indépendance de l'Algérie –, le roman est également relu comme un récit de la disparition des utopies : l’essai identifie dans l'hétérotopie dysphorique de l'ambiguïté et de la désillusion une autre clé pour interpréter le parcours existentiel du protagoniste de ce « livre de la tabula rasa », traversé avec insistance par l'intonation, à la fois autoréférentielle et dialogique, du « questionnement ».
Cristina Schiavone | DOI: 10.17457/IF/2024/CS | Texte intégral
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Paola Puccini | DOI: 10.17457/IF/2024/PP | Texte intégral
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Eleonora Marzi | DOI: 10.17457/IF/2024/EM | Texte intégral
La variété du français québécois présente des traits historiques et géographiques qui en déterminent ses particularités. Animé par la querelle entre l'autonomie d'une norme endogène et l'alignement à une norme exogène, composées d'éléments appartenant à variétés d'usage diastratiques et diachroniques et influencé par la présence des anglophones et de manière mineure par les préexistantes langues autochtones. Notre contribution se concentre sur les amérindianismes à l'intérieur du français québécois, enquêtant dans un premier moment leur représentation au sein de l'histoire de la lexicographie québécoise, et nous concentrant par la suite sur une éventuelle charge culturelle partagée, à travers des techniques d'interrogation de corpus.
Fernando Funari | DOI: 10.17457/IF/2024/FF | Texte intégral
L’histoire de la réception du Paradis de Dante en Belgique francophone est l’histoire d’une absence. Les traducteurs belges semblent privilégier surtout les teintes sombres de l’Enfer (de Laminne, Vivier, Poirier, Delcourt, Desonay, Yourcenar, Cliff et, plus récemment, Amélie Nothomb, Jean-Pierre Pisetta et Jean-Philippe Toussaint) ; la troisième cantica reste pour l’essentiel ignorée ou visitée de manière occasionnelle, fragmentaire ou anthologique. Cet article vise à questionner cette absence, en prenant comme cas d’étude une présence : la traduction inédite du chant XXXIII du Paradis, réalisée (probablement autour de 1964) par Nicolas-Joseph Muller (1903-1978), dont les manuscrits sont conservés aux Archives et Musées de la Littérature de Bruxelles. Après avoir tracé un petit épitomé de la réception de Dante en Belgique francophone, nous tenterons une première lecture du ms. AML 14673/9/002 dans une perspective à la fois génétique et ecdotique. L’édition que l’on trouvera en fin de cet article se veut en ce sens non pas le but mais la prémisse d’une analyse profonde des processus cognitifs sous-tendant cette expérience traductive, utile pour enquêter – dans la selva oscura des ratures, des repentirs et des réécritures – le parcours intellectuel et humain d’un passeur inattendu de Dante en Belgique.
Alessandro Costantini | DOI: 10.17457/IF/2024/AC | Texte intégral
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Anna Paola Soncini Fratta | DOI: 10.17457/IF/2024/AS | Texte intégral
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