Quand les préfixes se cumulent : la « pseudo-auto-traduction »

Fabio Regattin
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L’étude s’interroge sur la pratique de l’autotraduction ou plutôt sur la pseudo-auto-traduction en proposant trois cas littéraires (Boris Vian, J’irai cracher sur vos tombes ; Gabriele D’Annunzio, Le Chèvrefeuille/Il ferro et La ville morte/ La città morta). Dans le sillage de la traductologie descriptive de Gideon Toury, ces cas de pseudo-auto-traduction suscitent l’hypothèse de la notion d’hétéro-traduction revue directement par l’auteur, utile à rassembler les nombreux cas de pseudo-auto-traduction camouflés en auto-traduction. 
Mots-clés : autotraduction, pseudo-auto-traduction, hétéro-traduction, Vian, D’Annunzio

DOI: 10.17457/IF6_2015/REG