par Maria Angela Germanotta
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Sous le choc du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, le monde littéraire africain de langue française est obligé d’aborder des questions tout à fait nouvelles, d’une portée historique et anthropologique bien différente par rapport aux thèmes traditionnels développés jusque-là. Le devoir de mémoire s’impose aux écrivains ; là, la langue française assure la transmission internationale, mais la langue de l’affectivité, du deuil et du souvenir demeure le kinyarwanda pour le rescapé rwandais. La triade formée par les voix des survivants, des disparus, des bourreaux compose le périmètre symbolique qui inscrit la quête, ou l’errance, des personnages principaux des romans, dont le parcours se déroule dans un espace géographique tout à fait réel, balisé par les sites mémoriaux et par les lieux des massacres.
Mots clés : Rwanda, génocide, Fest’Africa, témoignage, role du tiers, quête
DOI : 10.17457/IF7_2016/GER