Valentin Feussi | DOI: 10.17457/IF/2020.FE | Texte intégral
La thématique l’insécurité linguistique (IL) semble pertinente pour réfléchir à une approche qualitative de la diversité linguistique, en interrogeant les aspects conflictuels des rapports aux langues. Cette contribution vise à montrer que par l’IL, cette diversité repose sur autre chose que le besoin de domination implicite aux connotations institutionnelles. Adossées à des expériences projetées sous une perspective individuelle, ce phénomène souligne également le point de vue du minorisé. À partir des « Anglophones » au Cameroun, nous montrerons qu’une démarche compréhensive et historique est pertinente en ce sens pour comprendre que l’insécurité n’a pas toujours de fondement linguistique et que la (dé)minorisation, comme la diversité, est aussi une expérience de soi.