Rainier Grutman
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L’autotraduction est un phénomène beaucoup plus courant qu’on ne le croirait dans la francophonie. Il concerne des dizaines d’auteurs « francophones » au sens le plus large, c’est à dire allophones, exolingues. Sa logique est foncièrement centripète. Règle générale, le français est la langue-cible d’autotraductions faites à partir de langues (nettement) moins centrales, qui correspondent aux langues maternelles des écrivains impliqués. Cet article regroupe ces derniers en deux catégories, selon qu’ils ont publié en français après avoir déménagé en terre française (auquel cas on les appellera « migrateurs ») ou que le français fait partie de la configuration sociolinguistique de leur propre communauté (auquel cas on les dira « sédentaires »).
Mots-clés : Autotraduction, francophonie, migrateurs, sédentaires, catégories.
DOI: 10.17457/IF6_2015/GRU