par Alessandro Costantini
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En examinant la production narrative de la Caraïbe ayant trait à la dictature, de langue française et espagnole, l’article part de l’hypothèse que l’on puisse y trouver un phénomène culturel et littéraire, supra ou transnational. L’examen portera sur dix romans ou récits : cinq d’auteurs haïtiens (Phelps, Depestre, G. Étienne, Dorsinville), cinq d’auteurs de langue espagnole (Asturias, Carpentier, García Márquez, Roa Bastos). Par delà la persistance d’une thématique commune et à l’intérieur d’un réseau complexe de similitudes et de différences, il se dessine un système caribéen, surtout pour les années ’70, mais qui s’étend quelque peu sur le plan géographique (à l’aire latino-américaine), aussi bien que temporel (à la première moitié du XXe siècle). Les romans sur la dictature, en Amérique Latine, ont des fortes ressemblances, affinités, parentés : sur le plan des formes et structures narratives, aussi bien que sur celui thématique, fondé sur des couples oppositifs tels que : Dictateur/Victime, présence/absence, euphorie/dysphorie, raison/déraison.
Mots-clés: roman de la dictature ; Haïti et Amérique hispanophone ; morphologie ; thématique ; isomorphisme.
DOI : 10.17457/IF7_2016/KOS