par Francesca Valerio
lisez l'article
À travers l’étude de cinq pièces écrites par des dramaturges haïtiens entre 1957 et 1986 (Trou de dieu, 1967, et Général Baron-La-Croix, 1974, de Franck Fouché ; Zombis nègres, 1971, de Gérard Chenet ; Kaselezo, 1986, et Totolomannwèl, 1986, de Frankétienne), l’article se propose de mettre en évidence la façon dont ce théâtre de réaction et de contestation a critiqué d’une manière allusive et indirecte la dictature des Duvalier. En représentant un monde fictif dominé par un pouvoir violent et obscurantiste, qui réduit son peuple à un état de paralysie et de « zombification », ces pièces visent non seulement à dénoncer le régime de « Papa Doc » mais aussi à faire réfléchir le spectateur. Le théâtre, moyen de conscientisation et de mobilisation, devient ainsi un important collaborateur dans le processus de renaissance du peuple haïtien.
Mots clés: Haïti, Théâtre, Duvalier, Fouché, Chenet, Frankétienne
DOI : 10.17457/IF7_2016/VAL